Pourquoi je suis passée au bio?
Why did I go for organic?
Vous savez que j’aime la cuisine et toutes les semaines, nous nous retrouvons pour une petit recette que je partage sur le blog.
Mon alimentation a beaucoup changé depuis 8 ans, ma manière de faire les courses aussi…Et depuis bientôt 3 ans, je suis passée progressivement au bio. Je souhaitais aborder le sujet avec vous mais bien loin de vouloir véhiculer l’image d’une alimentation parfaite et/ou d’une seule et même manière de se nourrir. La nourriture et moi, c’est une longue histoire et je pense que je l’aborderai dans de prochains articles.
Aujourd’hui, j’avais envie de repenser mon cheminement et vous l’écrire pour que nous puissions partager des idées ensembles.
A l’origine…
Comme de nombreuses personnes de ma génération, la préoccupation sur notre jolie Terre a pris de plus en plus de place dans ma tête. L’avenir de la planète me touche depuis mes 13/14 ans, lorsque j’ai fait mon baptême de plongée en Méditerranéen. La vision que j’avais du monde marin dans ma tête était bien loin de ce que j’avais en réalité. En même temps que ce baptême de plongée réalisé en colonie de vacances, nous avions aussi eu l’occasion de monter sur un voilier de la fondation Nicolas Hulot pour ramasser des déchets en mer – tout en étant initiés à la voile.
Puis, au lycée, j’ai fait de la plongée en club car j’avais eu comme une révélation pour ce sport aquatique qui m’apaisait énormément.
La vie a avancé et j’ai toujours été scandalisée par les gens qui jettent des papiers dans la rue, par exemple. Pour moi, le recyclage est un geste naturel. Je me souviens lorsque j’étais en dernière année de fac à Marseille, je m’efforçais à faire le tri pour que je constate que les camions poubelles prenaient tout mélangé.
Bref, tout cela pour dire que les choses sont venues progressivement, ma pensée a grandi et j’essaie de trouver – à mon niveau, des petites choses à faire pour penser à la planète. Mon style de vie n’est pas un idéal d’écologie mais j’y pense et met en œuvre ce que je peux.
Et le bio alors?
Consommer bio est venu titiller mon esprit mais entre le statut d’étudiante et démarrer dans la vie, mon budget ne me le permettait pas. Ces produits n’étaient pas encore autant accessibles.
Puis, il y a 3 ans bientôt, j’ai commencé à acheter un petit peu de bio dans la grande distribution. Sujet polémique du bio dans la grosse machine de l’agro-alimentatire, néanmoins, pour moi, cela m’a permet d’y aller en douceur, avec un budget limité et surtout de découvrir progressivement les choses.
Pousser les portes d’un magasin bio peut être un peu intimidant lorsqu’on est novice. On ne sait pas trop comment ça fonctionne, ce que l’on va y trouver, les prix pratiqués, etc. De l’extérieur, le bio peut sembler être un cercle très privé alors que ce terrain devrait paraître accessible au plus grand nombre.
Après quelques temps, j’ai poussé la porte de ma première BIOCOOP. Je préparais beaucoup mon pain moi-même et je cherchais de la farine de seigle qui est seulement produite de manière biologique. Ce produit a été ma porte d’entrée qui a rendu ce marché davantage accessible et de m’y familiariser. J’y ai découvert le vrac et ses tarifs abordables – et surtout, les déchets en moins. L’idée m’a aussi séduite car vivant seule, cela permet aussi de gérer différemment les quantités et s’autoriser également à découvrir de nouveaux aliments.
Petit à petit, mon panier se remplissait de plus en plus de produits bio. Tous mes produits d’entretiens le sont, ainsi que ma lessive pour des raisons d’hypersensibilité de peau.
Pour ce qui est des aliments, j’ai commencé par les produits de base (farine, pâtes, riz, etc.) – notamment avec le vrac, puis de plus en plus, le frais et les quelques conserves que j’achète.
Il m’arrive de ne pas acheter tout bio car la provenance est aussi importante. Quel est le sens d’acheter des tomates bio qui viennent d’un autre pays européens? Je préfère encore aller chercher du local dans ce cas là!
Certes, cela me coûte un petit peu plus cher que les produits traditionnels mais je suis en harmonie avec ce choix. Avoir des produits plus sains: c’est-à-dire moins exposés aux produits chimiques et autres cochonneries, des produits plus respectueux de l’environnement et des producteurs rémunérés plus décemment.
Ce qui rend aussi cette démarche possible est que je n’achète rien de tout préparé. Je prends mille fois plus de plaisir à préparer et déguster une recette que j’ai cuisiné que d’acheter le dernier biscuit à la mode.
L’autre point est aussi celui où j’ai réfléchis au végétarisme. Réflexion, questions et mise en place progressive – tout ceci sera le sujet d’un futur article!
L’avantage de la région parisienne, ou grandes villes, est que l’offre est plus importante que Soissons par exemple – où j’habitais avant. De ce fait, le prix en devient davantage abordable.
You know I love cooking and every week we meet for a little recipe I’m sharing on the blog.
My diet has changed forthe past 8 years, my way of buying food too…And for almost 3 years, I gradually went for organic. I wanted to discuss this with you but far from wanting to give a perfect image and/or a single way of eating. The food and me, it’s a long story and I think that I will discuss this theme in future posts.
Originally…
Like many people of my generation, the preoccupation on our beautiful Earth has become more and more present in my head. The future of the planet affects me since my 13/14 y.o when I did my first dive in the Mediterranean sea. The vision that I had of the marine world was far from what I saw in reality. Just when I did my first dive in summer camp, we also had the opportunity to go on a sailboat of the Nicolas Hulot Foundation to collect waste from sea – while being introduced to sailing.
Then, in high school I was a member of a scuba diving club because I had a revelation for this aquatic sport that tremendously soothed me.
Life has mooved and I was always shocked by people who throw garbage on the street, for example. For me, recycling is a natural thing. I remember when I was in senior year of college in Marseille, I was doing the effort and I saw the garbage truck took all mixed up…Not funny!
In short, all that to say that things came gradually, my thoughts grew and I try to find – at my level, little things to do to care more about the planet. My lifestyle is not a ecological ideal but I’m trying to do what I can.
And what about organic food?
Buying organic has come tickle my mind but between being a student and my start in life, my budget did not allow me to do so. These products were not as accessible.
Then, 3 years ago, I started to buy a bit of organic food in supermarkets. Controversial subject about organic food in the big machine of food business. However, for me, it allows me to start smoothly, with a limited budget and above all gradually discover things.
Pushing the doors of an organic food store can be a little intimidating when you’re a novice. It’s not always clear on how it works, what you will find there, prices, etc. From the outside, the organic shops may seem to be a very private circle while it should be accessible to the greatest number.
After some time, I pushed the door of my first BIOCOOP. I was baking a lot my own bread and I was looking for rye flour that is only produced organically. This product was my entrance that made this market more accessible and familiar to me. I discovered the « no packaged food » and its affordable prices – and more importantly, less waste. The idea also seduced me because I live on m own and this also helps manage the amount of food I buy and also allow to discover new foods.
Gradually, my cart was filling more and more with organic products. All my cleaning products are, and my laundry for hypersensitivity skin reasons.
As for food, I started by basics (flour, pasta, rice, etc.) – especially with the « un packaged products », then more and more, fresh food and some cans I buy.
Sometimes; it can happen I don’t buy organic food because where the product is from is important. What’s the bonus to buy organic tomatoes from another european country? I prefer to buy tomatoes from local farms.
Admittedly, it’s me a bit more expensive than traditional products but I am in harmony with this choice. Having healthier products: that is to say less exposed to chemicals and other junk, products more environmentally friendly and producers decently paid.
What also makes this approach possible is that I do not buy anything pre-made. I have a thousand times more fun and satisfaction to prepare and eat a recipe I cooked than buying the last trendy biscuits in supermarkets.
The other point is also when I started to think about becoming a vegetarian. Brainstorming, questions and progressive start – all this will be the subject of a future post!
The advantage of the Paris area and big cities, is that the offer is more important than back when I lived in Soissons, for example. Therefore, the price becomes more affordable.
Merci pour ce partage :)
J'essaye aussi de consommer différemment même si je sais que je ne serai jamais végétarienne par contre !
Je me rallie de plus en plus au produits naturels et bio. J'ai commencé par les cosmétiques, les produits ménagers et le bio arrive progressivement dans ma cuisine mais j'avoue que je n'achète pas systématiquement du bio. Par exemple je prendrai plutôt du local et raisonné que du bio qui vient d'un pays où ils n'ont absolument pas les même normes et où ils utilisent des pesticides interdits chez nous (il y avait eu une émission là dessus d'ailleurs !) et puis ils faut les faire venir tous ces produits lointains etc…
Se rapprocher du zéro déchet j'ai l'impression que ça va un peu avec la conso bio et naturelle. Fabriquer soi même, acheter en vrac, une organisation différente mais au final c'est que du bon pour nous et notre planète :)
Ça met du temps à se mettre en place tout ça mais il faut bien commencer ;)
Bise
Merci Aurélie pour ton commentaire!
Tu as tout à fait raison quand tu parles du local – je ne l'ai pas précisé dans mon article mais je l'ai rajouté! Par exemple, je n'achèterai pas du bio qui vient d'ailleurs – à part, si je prends un exemple: la banane. Mes tomates, je les préfère locales et françaises plutôt que belges et bio!
Je pense que c'est un équilibre à trouver et on ne peut pas faire dans le puritanisme non plus! Et si je suis invitée chez des amis qui ne mangent pas bio, je ne vais pas jeter par la fenêtre la nourriture!
Après, niveau cosmétiques, je ne suis pas que dans le bio – passion blogueuse. Mais il y a des ingrédients que j'évite.
Bises
Super article!
Pour ma part, la question du bio ne se pose même pas: ma mère achète quasiment tout bio, et je trouve ça génial. Dans ma famille, on est très sensible sur la question de l'écologie et de notre impact sur l'environnement qu'on essaye de réduire au maximum.
Hâte d'en savoir plus sur ta réflexion quant au végétarisme!
Très intéressant et très inspirant, merci. Je suis dans la même démarche, mais encore loin de mes objectifs..