Bien vivre sa trentaine

Bien vivre sa trentaine, une question que beaucoup de femmes et d’hommes se posent. La société nous impose un planning de vie à respecter, une image à laquelle nous devons coller pour être « heureux »…Mais heureux selon qui ?

Bien vivre sa trentaine : il est où le bonheur ?

Nous aimerions parfois, voire même souvent, avoir un mode d’emploi, suivre quelques directives sur le « être heureux-se ». Dans nos société occidentales, la trentaine marque un tournant dans nos vies. Il représente un âge charnière (clin d’oeil au spectacle The Young Man Show de Kev Adams qui remerciait les vieux présents dans la salle…les vieux de 35 ans !). Les magasines en parlent régulièrement…Avec notamment, ce challenge avec le temps qui passe, comment être épanoui avec son âge, sa sexualité, son job, etc.

Avant mes 30 ans, j’étais souvent angoissée par notamment une pression sociale selon laquelle il faudrait être dans un boulot stable et sans doute, quelques crédits à la consommation. Pour ce qui est de sa vie personnelle, le trio « gagnant » du couple/maison/enfant devrait être aussi coché dans la to do list.

De nos jours, il existe plusieurs écoles sur le bonheur et sur comment s’en approcher mais j’ai la sensation qu’il y a quand même deux grands courants qui se détachent :

Être heureux selon ce que la société considère être comme le bonheur et ses signes extérieurs quantifiables ou alors être heureux selon ce que notre coeur, notre âme nous souffle à l’oreille.

Il est difficile de se détacher du modèle social dans lequel nous sommes pris. En fonction de nos expériences, les ancrages peuvent être parfois très profonds…Au final, la vie nous fait bosser ! Si notre esprit prend du recul par rapport à certains diktats, nous pouvons appréhender le bonheur comme un chemin et non plus une destination. Et comprendre que le bonheur est une vision très subjective : chacun(e) en fonction de ses expériences, références, etc. aura une manière de définir le bonheur. Il existe autant de bonheur que d’être sur cette Terre. C’est cela qui est magnifique : le bonheur est une recherche. J’utilise le mot recherche et non quête car la quête sonne comme une recherche pieuse et presque impérative. Le bonheur ne devrait pas être une course mais plutôt un fleuve sur lequel nous voguons – avec parfois ses courants, ses virages, etc.

Bien vivre sa trentaine : mon expérience

Quand mes 30 ans sont arrivés, j’étais beaucoup plus en paix avec moi-même. La vie nous fait bosser et cela fait plusieurs années que j’ai entamé un travail sur moi et je constate chaque jour les bénéfices et le confort de vie que j’ai gagné. Je ne vous dis pas qu’il existe un monde Bisounours mais chaque jour nous avons l’énergie, et d’une certaine manière, le pouvoir de faire un choix : le choix du positif ou du négatif. L’un n’évince pas l’autre, les deux sont nécessaires pour que nous saisissons l’équilibre de l’Univers et du monde. Cependant, je pense que lorsque les moments sont difficiles, nous pouvons trouver une lumière qui nous aide à traverser la « tempête ». Il y a un dicton que la youtubeuse Ingrid Nilsen m’a fait découvrir et je l’ai tout le temps en tête « not every day is good but there is something good in every day » qui se traduirait pas « tous les jours ne sont pas bons mais il y a quelque chose de bon dans chaque jour« . Je suis totalement en accord avec cette pensée : en effet, il arrive que nous passions une mauvaise journée mais nous pouvons trouver la force de penser à une chose pour laquelle nous sommes heureux-ses d’être là et que la vie mérite d’être vécue. Peut être que vous penserez alors à un proche, une réalisation qui vous rend fier(e), à votre bonne santé, etc. Le curseur suit notre pensée alors essayons de l’aider à nous faire avancer.

Depuis quelques temps maintenant, j’ai compris qu’il fallait dépasser l’injonction de nos sociétés judéo-chrétienne où prendre soin de soi avant les autres est égoïste. Nous sommes la première personne importante de nos vies lorsque nous sommes autonomes : comment partager du bonheur avec les autres si nous n’arrivons pas à partager du bonheur avec nous-mêmes. Un gros travail que j’ai dû faire personnellement pour mieux vivre et surtout prendre plaisir avec la trentaine est de dire au revoir à la  dimension sacrificielle dans laquelle nous pouvons être prise. Je ne dis pas qu’elle ne revient pas toquer quelque fois à la porte mais j’ai le droit de dire non quand je ne me sens pas en accord (parce que finalement dire non à l’autre, c’est se dire oui à soi !), j’ai le droit de ne pas avoir envie, j’ai le droit de me faire passer en premier car il s’agit de ma vie et de mon bonheur. Alors, il m’arrive de passer mon chemin et de gérer cette petite bulle de culpabilité qui pourrait apparaitre parce que nos biberons en étaient concentrés !

Bien vivre sa trentaine réside pour moi dans le être en phase avec ses aspirations et ses désirs. Bien vivre sa trentaine signifie également pour moi de vivre plus en conscience :

  • valoriser ce que nous avons et moins répondre à la société capitaliste de consommation qui nous fait croire que pour être heureux nous avons besoin de passer par la case achat de tel ou tel item.
  • prendre plus de temps pour soi : qu’est-ce qui nous fait du bien ? Par exemple, aller à la piscine est un moment qui me détend et me permet de déconnecter avec l’extérieur et de prendre un temps pour penser alors j’essaie de préserver ce moment autant que faire ce peu, aller danser la salsa, marcher sur les bords de Seine, passer du temps à me pomponner…Bref, se nourrir de moments plaisir.
  • assumer nos choix et nos préférences : je trouve que lorsque nous assumons nos choix (même lorsqu’il s’agit de choisir entre deux plats en restaurant), nous sommes davantage en paix. Faire un choix est différent du sacrifice ou du « choix par défaut », il s’agit d’un choix fait en conscience et à travers lequel nous allons vivre une expérience – grande ou petite, peu importe. J’aime m’habiller d’une certaine manière et je ne manque pas de m’envelopper dans mes couleurs préférées (bleu et rose) et je ne vais pas m’en excuser, bref, cette philosophie est déclinable à l’infini !
  • se détendre avec la perfection : s’il y a bien une chose sur laquelle j’ai du mal à lâcher, c’est mon perfectionnisme (tyrannique hahaha !). Nous savons bien que la perfection n’existe pas malgré le monde d’images dans lequel nous sommes pris. Vouloir faire de son mieux est une chose, vouloir faire du parfait en est une autre ! C’est pour cette raison que je prends le parti de partager les photos prises sur la place Sathonay que Coralie du blog Elles en parlent m’a conseillé. Je ne suis pas particulièrement lookée – enfin, il s’agit d’une tenue de promenade et je venais de manger un burger et un cookie ! D’habitude, je fais mes shootings éloignés des repas afin d’éviter le syndrome du « food baby » sur les photos. Aujourd’hui, j’ai envie de vous montrer que le « bien » est tout aussi appréciable que le parfait. J’aime les clichés que mon amie Boaimes a fait…alors, pourquoi se prendre la tête ?

Ma vision du bonheur est la mienne et il n’y a pas à se comparer ou à être jaloux. Au contraire, je suis heureuse de la réussite des autres et je me souhaite aussi de réussir sur les projets qui me tiennent à coeur. Je pense que ce qui permet de mieux vivre sa trentaine est d’être entouré(e) de personnes bienveillantes qui nous amènent à explorer la beauté du Monde et des relations. Généralement, l’affection et l’amour font également partis de l’équation. Et comme je le dis souvent, il n’y a pas de grand ou petit bonheur, il n’y a qu’un bonheur savoureux ! Pour moi, ce bonheur se révèle lorsque nous gardons une capacité à s’émerveiller.

Alors, pour bien vivre sa trentaine – et tous les âges que nous traversons, laissons notre enfant intérieur nous glisser des mots doux à l’oreille et profiter de chaque instant dans lequel nous pouvons sourire,  nous nourrir, nous épanouir et grandir !

Bien vivre sa trentaine : un look d’automne décontracté

Comme je le disais, je partage ce shooting plutôt improvisé dans Lyon. Il s’agit d’une tenue « facile » : jean et pull. Je le précise souvent dans mes looks mais j’aime les pièces confortables, bien coupées et qui ont ce petit détail qui apporte une touche de sophistication à l’ensemble.

Je porte un jean taille haute de chez Charlott’ (à découvrir aussi ici) que j’ai combiné à un pull rose de chez 1.2.3. J’aime beaucoup ce pull pour sa matière, sa forme et surtout l’effet métallisé avec son fil de lurex argenté. Pour rappeler cette touche d’argent, j’ai enfilé mes bottines à paillettes. Un caban et une étole, le tour est joué pour arpenter le rues lyonnaises.

Niveau accessoires, j’ai un sac à main noir avec des rivets qui donnent un côté rock. Pour terminer, j’ai enfilé mes lunettes de soleil Eleven Paris aux verres polarisés qui sont dans les mêmes tons que ce bel automne qui nous honore de ces couleurs flamboyantes. Pour les bijoux, je porte un mélange de rose, argent et perles qui permettent d’amener une cohésion à l’ensemble du look.

Jean – CHARLOTT’ / Pull – 1.2.3 / Caban – BURTON / Écharpe – H&M / Bottines – ANDRÉ / Sac à main – MICHAEL KORS / Lunettes de soleil – OPAL / Collier – OGGI / Boucles d’oreilles – OGGI / Bracelet – HERMÈS / Bague aux 7 perles – OGGI / Bagues – SIX

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